Un modèle collectiviste martiniquais

La SICA de Fond Saint-Jacques

Guy FlandrinaPréface de Gilbert Pago • Postface de Sylvère Farraudière

Présentation

Ce livre de Guy Flandrina éclaire l'histoire contemporaine de la Martinique à travers la lente transformation de la SICA de Fond Saint-Jacques, première Société d’Intérêt Collectif Agricole de la région depuis 1957. En recueillant des témoignages précieux et explorant des archives rares, l'auteur retrace l'impact socio-économique et politique de cette structure agricole au cœur des mutations martiniquaises post-coloniales. L’ouvrage, ancré dans des récits authentiques et une analyse approfondie, est aussi un hommage à un modèle de développement durable, mettant en lumière l'importance de documenter la mémoire collective pour les générations futures.

Ces dernières années, les anciennes colonies francophones des Antilles-Guyane ont entrepris la tâche d'écrire, elles-mêmes, leur histoire contemporaine.
Par ce livre, Guy Flandrina apporte sa contribution à cette nécessaire entreprise collective.
La SICA de Fond Saint-Jacques est la première et la plus ancienne Société d’Intérêt Collectif Agricole de la Martinique. Cette structure a façonné tant le travail des hommes que le profil agroéconomique de la région. La mémoire des aînés acteurs de cette structure est faite de vécus comparés, recoupés et restitués – souvent – à partir de leurs témoignages oraux et des – malheureusement trop parcimonieuses – archives publiques et privées qu’a pu réunir l’auteur.
Ce précieux travail a surtout bénéficié du généreux concours de multiples témoins de l’époque dont la moyenne d’âge est aujourd’hui de… 87 ans !

La SICA de Fond Saint-Jacques est la première et la plus ancienne société d’intérêt collectif agricole de la Martinique. Sa naissance, en 1957, se situe à un moment crucial de l’histoire de la Martinique, ex-vieille colonie qui peine à endosser son tout nouveau statut de département d’Outre-Mer. Depuis douze ans, les mutations se succèdent et s’accélèrent dans tous les domaines : rural, social, anthropologique, économique, politique… C’est une nouvelle étape pour le monde des campagnes martiniquaises et celui qui gravite autour de la « Transat » et du transport maritime, dont l’influence ne cesse de croître.
En plaçant la vie quotidienne de la SICA au centre de cet ouvrage, Guy Flandrina fait un choix judicieux à au moins deux titres. En interrogeant les acteurs de l’époque, il souligne l’urgence de sauver de l’oubli ce qui peut l’être. Par l’étude des archives qu’il a su aller chercher, il analyse un modèle dont l’efficacité ne s’est jamais démentie en soixante ans d’existence. Au passage, le lecteur attentif saura y voir un hommage appuyé à un modèle de développement qui conserve plus que jamais sa pertinence dans la conjoncture actuelle.
Et puisque ces dernières années, les anciennes colonies francophones des Antilles-Guyane ont entrepris d’écrire elles-mêmes leur histoire contemporaine, ce travail est aussi une précieuse contribution à cette – trop tardive ? – entreprise collective.

Prix public : 23,00 €

icône livre papier
icône ebook

Sommaire

Préface : Un univers à ne pas oublier !

Avant-propos

Préambule : Une première historique

Première partie : La croix, le glaive, la terre, les fers

Seconde partie : Saint-Jacques, alea jacta est !

Conclusion

Postface

Annexes

Caractéristiques techniques